Lettre en provenance d'Elwynn

Satya Sombreval

Commandant Sombreval
Havrefiel

Vingt neuvième jour du premier mois de l'an trente sept,

Mon très cher frère,

Ce qui vient d'arriver à la terre nourricière de notre village est fortement regrettable pour ces habitants que tu essayes depuis quelque mois de protéger et de préserver.

Cette nuit, j'ai beaucoup réfléchi et je ne vois que Cinestra en mesure de faire une bêtise pareille.

J'en suis également arriver à la conclusion qu'elle n'a pas agit seule, et que toi ou tes hommes avaient participer à cette catastrophe.

En effet, ce drame s'est produit pendant mon absence et celle de Taylor alors que la milice de Morgan devait protéger le fruit de mon labeur.

Je n'ai bien entendu aucune preuve des coupables, mais je t'invite, si tu n'a pas participer à cela de mener une énorme enquête sur tes hommes.

Quand je pense que j'ai sauvé cette femme et que je me moquais uniquement de la remarque de Taylor et non pas d’elle... A sa réaction démesurée se conclue ce drame !

En ce qui me concerne, tu t'en doute surement, je ne vais plus travailler seize heures par jour pour des ingrats et retourner chez moi. Taylor m'a rejoint et assurera ma protection.

Je n'intenterai aucune vendetta à ce qui vient de se produire car j'ai bien compris que je n'étais pas chez moi à Havrefiel.

Toutefois, si quelqu'un approche de mes terres d'Elwynn dans l'intention de toucher à mes cultures. Je m'occuperai personnellement de Mme Cinestra qui finira sa misérable existence dans un trou remplie d'ortie et de ronce !

Amicalement, je te souhaite une très bonne enquête mon très cher frère.

Ma soeur,

Que tu puisses penser que moi, ton frère et commandant des libérateurs, ai pu être complice d'une telle violation des lois destinée à saboter l'un des poumons de Havrefiel qui est ta ferme que je protège me fait énormément de peine. L'enquête est toujours en cours mais qui que ce puisse être qui ait fait cela, ces indignes qui ont commis une faute grave et inconsciente envers le village et son développement seront sévèrement punis.

Je regrette que ces bassesses t'ont poussées à fuir ta propriété car non seulement moi mais aussi beaucoup des habitants admiraient ta charité et ton zèle ardent envers les plus pauvres du village. Si tu venais à changer d'avis, sache que ton retour est attendu avec une joie, qui est au-dessus de ce que tu peux croire. Les habitants sont choqués et attristés par ton départ et ne parlent que de toi.

En ton absence, j'ai donné l'ordre de rétablir la situation de tes terres au Sergent Morgan ainsi qu'à ses hommes en raison de leur manque de vigilance, de rigueur et de détermination pour la protection de tes champs qui n'ont pas su être gardés.

Je t'embrasse, ma chère soeur, et j'espère te revoir bientôt.