Instants de vie, rumeurs, ragots & légendes urbaines

Depuis quelques temps, à la Cruche Brisée, des nouvelles senteurs se faisaient sentir autour des fourneaux d'Ella.

Elle servait avec grand plaisir à qui le demandait de la bonne venaison, fraiche et quand on lui posait la question d'où elle se procurait toute cette viande, elle répondit :

-Vous savez cette Elfe de la Nuit là, récemment employée chez les Mercenaires d'Havrefiel... Aenenethia j'crois ... Enfin bref ! De temps en temps, quand elle est dans le coin elle s'absente quelque heures et ramène toujours de quoi manger de ses chasses ! Bon sa suffit, j'dois surveiller la cuisson

Dans la nuit, Gabriel sera rentré de mission plus tôt que prévu sur son cheval. Agonisant, il tombera de sa monture, lourdement, pour s'écraser au sol. De multiple blessure sont visibles et quelques miliciens lui porterons secours pour l'emmener à l'infirmerie où il sera soigné durant la nuit. Il repartira le lendemain en début d'après-midi avec l'accord des médecins, prétextant des affaires urgentes à régler en ville.

Loin des troubles qui agitent Havrefiel ces derniers temps, le sergent Arnanaï se consacre à la découvertes de nouvelles saveurs exotiques d'alcool divers et variés. Il l'aura avoué à demi mot a quelques villageois, au détour de la taverne. Il s'aventure dans la jungle du sud, et il aurait noué le contact avec un ancien pirate qui disposerait d'un vrai "trésor" de boissons en toutes sortes, qu'il aurait caché dans une grotte au fin fond de la jungle. La ou certain cherchent l'or et la gloire du pillage, ce dernier, simplement surnommé "l'albatros" aurait passé des années à chercher à construire le plus formidable trésor gustatif qu'Azeroth ai connu! Et sans grande surprise, ce dernier est un nain...

Plusieurs altercations ont eu lieux, au regard de chacun des habitants, et des visiteurs de passages, présent à Havrefiel à ce moment là. Bjorneik, le jeune guerrier roux avide d'action et Teliassin Aranaï le sergent de la milice, en sont venus au mains à deux reprises, plus précisément le jeune s'est pris à deux reprises des coups de poing bien sentit de la part du sergent, en colère, jusqu'à ce qu'il tombe raide par terre. Les ragôts et racontars vont déja bon train et il se murmure bien des choses sur ces 2 hommes, une fois qu'ils ont le dos tournés

Certains disent d'eux qu'ils ne s'entendent pas au point de vouloir s'entretuer, d'autre que le sergent essayes de garder le roux sous contrôle malgrés sa fougue, ou encore du roux qu'il attire malgrès lui les mauvais traitement des suppérieurs de la milice... ou même que le sergent est devenu complétement timbré et qu'il faudrait le jeter dans le fleuve attaché a un sac. Quoi qu'il en soit, l'animation n'est pas passé inaperçu, ces 2 miliciens du village se battant en public, en particulier au regard des gens de passage, donnant ainsi une bien mauvaise réputation a la milice de Havrefiel, les faisant passer pour des idiots violents incapables de se maitriser en public.

En résumé:

Tôt dans la matinée, les habitants ont pu voir la Kal'doreï mercenaire arriver au village d'Havrefiel à dos d'Hippogriffe et chose étrange, en tenue civile. Les plus attentifs d'entre eux auront pu remarquer alors qu'elle se dirigeait vers les écuries, une attelle à son pied droit et un vilain hématome en haut du bras gauche. C'est en boitant qu'elle prit ensuite la route de la caserne, surement pour s’enquérir de quelques informations.

C'est ensuite qu'elle prit la route de la Cruche Brisée, pour prendre sa bière habituelle. Même Ella ne put soutirer le pourquoi du comment de l'état de l'elfe, qui lança un vague "Une mauvaise rencontre à Hurlevent". Et elle reparti retrouver son Hippogriffe afin de rentrer vers la capitale.

Tard, ou bien très tôt dans la nuit, Sunnevah aura été vue rentrer dans la bourgade d'Havrefiel, montant son fier Bruleflanc, cheval marron armuré.  La mercenaire décoiffée, pour les yeux les plus aguerris, avait du sang sur les mains et la botte droite, ainsi que les phalanges écorchées.
Elle se sera dirigée vers les écuries et fait rentrer Bruleflanc dans son box avant de se diriger vers la Cruche Brisée, où elle videra presque une dizaine de chopes de Sombrebière aux frais de la princesse, envoyant bouler quiconque l'abordera avant de retourner à l'écurie, sortant de la sacoche de Bruleflanc de quoi monter une petite tente, qu'elle ira installer dans un coin tranquille du village, s'y installant ensuite pour la nuit.

On raconte que tard dans la nuit, un départ de feu et une explosion ont été entendu et vue à l'Est des écuries du village.

Les miliciens alertés par ce vacarme purent agir rapidement et éteindre le feu provoqué par cette détonation. Ils ramenèrent également six personnes blessaient dans des brancards de fortune.

- Plus de peur que de mal, enfin… Y’en a qui z ‘étaient pas beaux à voir, en plus z’ont ramené une poilue. C’est qu’on a failli planter sa tête sur la pique ! Même qu’on a vue heureusement que c’était le tanneur. *se marrant*
- On aurait pu faire un beau manteau *s'esclaffant*. Va pas être content, l’commandant, il ne va pas être content du tout, on improvise pas un feu de camps comme ça.

On raconte aussi que le fameux tanneur une fois soigne, s’est mise  à beugler comme un chien enragé sur l’un des blessés, fort heureusement le commandant remit les choses dans l'ordre, le silence reprit son court.

Ce Dimanche, alors que les cloches du village sonnaient la deuxième heure du matin, une étrangère fit son apparition aux portes du village. Les habitants encore debout disent qu'elle a demandé refuge au Commandant pour la nuit, ou au "tôlier" comme elle s'amuse à l'appeler; et la décrit comme une "sauvage portant des trophées de bête bien que sentant le caramel".
Ils disent aussi qu'alors qu'on entendit Bjorneik ronfler et faire d'autres choses, la femme d'une trentaine d'année l'invectiva de nombreuses insultes depuis le duvet de sa tente faite de trois toiles sans portes ni séparation avec l’extérieur.

Les rumeurs racontent que les denrées de Satya seraient bientôt de retour au village. D’après les informations que l'on peut obtenir ici et là, Ce serait grâce à Monsieur Paul pilon, que tout serait enfin possible. Son arrivée serait prévue pour ce soir à vingt et une heure...

Durant la nuit, les quelques gardes d'Havrefiel virent Gabriel revenir dans le village, des cernes sous les yeux et un regard plutôt agressif et nerveux. Méfiant, les miliciens le laissèrent entrer étant donné qu'il n'a jamais fait d'esclandre malgré sont état actuellement perturbé.

Le libérateur se dirigea vers le tableau d'affichage de la ville, accompagné de son sac qu'il tenait sur une épaule. Dans un grand silence et quelques tremblements, il accrocha son affiche sur le tableau et tourna la tête vers les quelques miliciens qui le dévisageait de loin. L'un d'eux tenta de l'interpeller et il raconta que le Libérateur ne lui dit qu'un simple "Bonne soirée" plutôt sec. Le milicien remarqua aussi et en fit rapport à ses camarades de l’étrange dentition pointu du Libérateur qu'il semblait avoir honte.

L’état du Libérateur inquiète quelques personnes en ville et pensent qu'il vaudrait mieux l’éviter ou informer ses supérieurs en cas de comportement trop agressif.

Que d'activité ces derniers temps! Les gens vont et viennent dans ce petit village, c'est un véritable renouveau pour Havrefiel! La taverne bas son plein et l'auberge à même loué 10 chambres en même temps, une premiere en plus de 30 ans! Les ventes de patisseries reprennent pour la boulangerie, et la vente de parchemin bas des record de commerces! Le village reprend des couleurs, au milieu des ombres et c'est -semble t-il- une nouvelle ère pour ce petit bastion d'humanité reculé, qui s'ouvre chaque jour un peu plus au reste du monde!

En ce début d'après-midi, les deux libérateurs qui étaient censés accompagner le Libérateur Delsham revinrent au village, l'air extrêmement fatigué, mais heureux d'être rentrés, sans avoir trop de blessure visible.
Les deux hommes iront se faire soigner rapidement à l'infirmerie, n'ayant que quelques entailles. L'un d'eux se dirigea ensuite vers la Cruche Brisé pour boire un coup, l'autre vers la caserne pour faire son rapport papier.