[Visiteuse] Dorothée "Dottie" Skeeter

Dottie est une jeune femme d'un mètre soixante-dix, plutôt maigre. D'un naturel mince, elle ne se nourrit pas convenablement par manque de moyens et simple indifférence à sa propre faim.

La petite est atteinte d'analgésie congénitale, la rendant totalement insensible à la moindre douleur, pour le meilleur mais surtout pour le pire, maladroite comme elle est.

Etant albinos comme toutes les femmes de sa famille, sa peau, ses yeux et ses cheveux sont d'une blancheur éclatante. Son visage n'est pas vraiment celui d'une enfant, mais bien celui d'une jeune femme relativement séduisante, et est encadré par de larges boucles blanches lui arrivant à la moitié du cou.

Comme ça, mais tout blanc !:

Dottie est une jeune femme extrêmement théâtrale, communiquant beaucoup par gestes et expressions faciales, dont voici les trois plus légendaires :

• Un énorme sourire enfantin : Un sourire lui mangeant presque la moitié du visage, pouvant troubler parfois et étant distribué par la demoiselle assez souvent, mais surtout quand on s'y attend le moins !

Ce genre de sourire !:

• L'expression de la réflexion : Dottie pointe le bout de son petit nez du bout de son index et regarde en l'air.. personne n'a jamais saisi l’intérêt d'une telle pratique, mais bon.

• Lever les bras au-dessus de sa tête : C'est ce qu'elle fait quand elle est excitée par une idée, ou qu'elle clame sa joie.

Il est clair que la jeune femme n'est pas tout à fait saine d'esprit. Elle vous dira volontiers que tous les villageois natifs d'Havrefiel pensent que c'est parce qu'elle était tout le temps dehors à vouloir parler aux ombres et devenir leur amie pour leur demander d'être gentilles. En réalité Dorothée est schizophrène, tiraillée entre quatre personnalités différentes :

• La petite gamine de village : C'est celle que vous croisez tous les jours, le plus souvent. Elle mange parfois le début des mots et peut zozoter volontairement. C'est un petit pitre relativement sans gêne qui ne mâche pas ses mots mais qui ne dit jamais rien en vue de blesser son interlocuteur. Elle voit le bien et le beau dans tout le monde, et distribue de l'amour à foison.

• La succube : Dottie n'a connu qu'un homme, le fils de l'ancien forgeron, Gilderoy, quand elle avait à peine quinze ans. Elle vous parlera volontiers du "P'tit Gilou" qui l'appelait "Blanches-cuisses". Il peut arriver au cours d'une discussion, si la situation y est propice que Dottie change du tout-au-tout et trouve une posture et une voix beaucoup plus mature, offrant regards enjôleurs et gestes très séducteurs à son interlocuteur.

• L'intellectuelle : Dorothée est loin d'être stupide, peu importe la personnalité qui prend le dessus, mais c'est bien lorsqu'elle doit gérer des courriers ou un document quelconque qu'on la trouve la plus.. "normale". Toujours accompagnée de sa petite machine à écrire abîmée, Dottie enfile de petites lunettes rondes qui glissent sur le bout de son nez. Elle fera danser ses doigts sur les petits pistons de la machine avec un brin de folie qui lui est propre toujours, mais n'aura que des phrasés posés et sensés. La petite a la chance de savoir lire, écrire et compter, et le plus inattendu, c'est qu'elle le fait très bien.

• Sa part sombre : Un personnalité enfouie au plus profond d'elle, qui ne surgit que quelques fois en cas de danger important. Elle se servira alors de ses pouvoirs sans aucune pitié pour sa cible.

Dottie aime certaines choses plus que tout au monde :
• Les animaux,
• Les cimetières et les tombes,
• Les curiosités,
• La magie secrète de sa famille qu'elle juge belle et bénéfique aux monde,
• Tout le monde,
• Sa machine à écrire,
• Manger même si elle ne le fait pas souvent,
• Les danses de village,
• Ecouter un ménestrel ou un conteur,
• Chanter et jouer de la flûte.

Née à Havrefiel et y ayant vécu toute sa vie, elle n'a jamais vraiment connu la "vraie vie", elle croquera alors cette dernière à pleines dents, cherchant à offrir au monde un bonheur sans failles qu'elle n'avait elle-même jamais éprouvé auparavant.

Dottie est une sorcière maîtrisant une magie inconnue transmise par les femmes de sa famille. A mi-chemin entre chamanisme, druidisme, et "nécromancie mineure", la belle peut communiquer avec les animaux et les plantes, les soigner, mais plus étrangement aussi leur redonner vie ou même leur donner naissance en les modelant à sa volonté.

Sans vraiment le savoir elle se sert en réalité des âmes égarées anciennement humaines ou animales présentes autour d'elle pour offrir la vie à un animal, "recyclant" et "purifiant" les âmes privées d'un repos éternel, comme faisaient sa mère, sa grand-mère et toutes les femmes de sa famille avant elle. Elle sait cependant que cela peut être mal vu car incompris et ne dévoilera ce pouvoir qu'aux personnes très proches d'elle et en qui elle a une confiance aveugle. Elle peut tout de même invoquer des créatures et animaux à la manière d'un mage lambda, mais cette invocation sera éphémère et ne pensera pas par elle-même, contrôlée par son invocatrice. Elle a la faculté de pouvoir modifier les corps de façon secondaire. Elle peut par exemple offrir le plus magnifique des plumages à un lézard. Elle a l'interdiction d'utiliser ses pouvoirs sur les Hommes à son exception et cela à ses risques et périls.

• Son père, fossoyeur avant la libération, devait sortir très souvent pour enterrer les nombreux morts qui tombaient toutes les semaines. Devenu fou il se serait suicidé dans le cimetière sous les yeux de sa fille, se défonçant le crâne à coups de pelle devant une fosse préalablement creusée. Son âme aurait siégé ensuite au centre de la cuisine familiale pendant de nombreuses années. Cet événement serait peut-être l'élément déclencheur de sa folie.

• Elle a dit aux hommes ayant poussé la porte de sa maison le jour de la libération que sa mère était morte quelques jours auparavant. Elle se serait en réalité suicidée elle aussi plusieurs années avant, plongeant l'enfant dans une profonde mélancolie. Dottie aurait empêché la décomposition du corps avec ses pouvoirs, ne pouvant lui redonner vie. Elle aura ainsi lié les âmes tourmentées de ses parents dans le corps d'un gros serpent albinos et bicéphale auquel elle est très attachée.

Dessin de plein-pied réalisé avec le portrait de base pour modèle !

La jument est un Shire, race de trait lourde la plus grande et habituellement des plus dociles, patientes et courageuses. Presque aussi haute au garrot que sa cavalière, la jument parait à coté de celle-ci extrêmement imposante et restera plus grande que la plus part des chevaux de l’écurie.

Sa robe est d'un noir profond et son poil est doux et brillant. Elle porte une balzane fortement en tête prolongée par une large liste, son crin et d'un noir absolu et ondulé. Il semble que sa maîtresse prenne soins d'elle. Ses fanons sont eux aussi ondulés et d'un blanc pur.

Très charpentée de par sa race, la jument a les épaules larges et inclinées, une tête fine et noble dont le profil est légèrement convexe, et son dos court et large est prolongé par de puissants reins.

Ethel est une jument des plaines du nord. Élevée en Arathie, elle fut échangée à Dorothée contre un scarabée d'or par un voyageur à qui elle n’obéissait pas. La bête ne semble pas vraiment avoir été dressée. Elle est hyperactive et bornée mais semble en osmose avec sa cavalière à qui elle coopère naturellement.

Théodore est un griffon au physique atypique. Sa tête qui devrait être semblable à celle d'un aigle est plus proche en réalité de celle d'une jolie colombe, délicate et fine. Les plumes de sa tête sont duveteuses et bien coiffées. Sa démarche est gracieuse, comme s'il marchait sur le bout des pattes, son port fière.

L'animal semble fait pour celle qui le monte. Ses yeux violacés percent la pénombres alors que ses plumes d'un blanc éclatant scintillent sous la lumière de l'astre lunaire.

La jolie petite Dottie avait aidé un nain au début du cinquième mois de l'an trente-sept, un nain éleveur de griffon qui avait fait voyage depuis le village de Tonnemar. Pour la remercier il lui avait offert un bébé griffon pour qu'elle l'élève. Cependant entre le travail et ses problèmes personnels elle n'avait pas assez de temps a consacrer au petit bout-de-choux.

Elle contacta l'eleveur de griffon et ils se mirent d'accord pour procéder à une échange : l'éleveur ferait le change avec un griffon adulte si elle lui rendait le petit et qu'elle lui apportait une de ses créatures étranges. Elle apporta avec elle la petite cage en or qui renfermait Visevif le criquet charmeur et expliqua au nain l'utilité de la créature pour le dressage des griffons.

C'est ainsi qu'elle rentra sur le dos de la créature atypique que le nain décrivit de façon très personnelle : "On dirait une tafiolle ! R'gard'le avec sa grosse tête de moineau là ! Si ces ******* d'elfes p'vaient s'transformer en griffon y r'ssemberaent à ça !"