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Sunnevah Kinckerry
Sunnevah Kinckerry
Sergent
Messages : 46

[01/03/37] La menace du Nécromancien Empty [01/03/37] La menace du Nécromancien

Jeu 2 Mar - 18:31

<Le rapport est rédigé d'une belle écriture en italique, un miracle sans aucun doute pour ceux connaissant l'écriture et la verve pitoyable de Sunnevah

Rapport de mission du 01/03/37
Rédigé par Sunnevah Kinckerry

Objectif(s) :
Inspecter les catacombes à la recherche d’un potentiel nécromancien
Mise à jour en cours de mission : Exterminer le nécromancien Tothamon et sauver Bjorneik

Troupes déployées :
- Commandant Sombreval
- Libératrice Aenethia
- Libératrice Clera
- Libératrice Sunnevah
- Libérateur Bjorneik
- Libérateur Arthium
- Libérateur Gabriel

- Magicienne Kiera
- Chancelier Khassim (Paladin)
- Combattante Alshain (Sabreuse)
- Combattant Lioris (Grenadier)
- Combattant Baldr (Chaman)
- Combattant Aldred (Paladin)

Faits :
Rassemblement à 20h45
Départ pour la mission à 21h20

La troupe de 13 combattants se dirigea vers le cimetière en deux groupes, les combattants au corps-à-corps commandés par le Brise-Mage Bjorneik puis les combattants à distance commandés par le Commandant Sombreval.
La pluie était battante et des éclairs cassaient le ciel sombre.
En approchant du cimetière, une pesanteur s’est emparée de moi et sans doute aussi bien des autres, et une poignée de secondes après, nous nous retrouvions engourdis, figés comme des statues de cire pour seulement apercevoir plus loin une silhouette enveloppée de ténèbres.

Impuissants, nous vîmes Bjorneik se faire empoigner par une main cadavérique qui le happa et le fit disparaitre dans l’ombre avec un râle de douleur strident. C’est à ce moment qu’une voix a résonné dans nos têtes, d’abord pour provoquer Bjorneik et sa témérité, puis pour nous défier de descendre dans les « abysses » pour le sauver. A ces mots nous retrouvâmes possession de nos muscles.
Le ciel ne tarda pas à s’assombrir encore plus et la pluie devenir grêle, la lune cachée derrière les nuages d’orage nous plongeant dans une obscurité complète si ce n’est pour les torche que chacun portait.
Les grêlons tombant sur les armures et les visages nous obligèrent à avancer tandis que je reprenais le Commandement des troupes de corps-à-corps et que déjà le Paladin Aldred faisait preuve d’un début d’insubordination, (qui s’intensifiera tout au long de l’expédition avec ses amis Lioras et Baldr).


Nous progressâmes jusqu’au sépulcre, toute autre voie comme bouchée par un mur de ténèbres. Nous descendîmes dans les escaliers, moi et le Chancelier Khassim en premiers et arrivâmes dans une chambre de pierre large, disposant de trois massives portes de pierre, à gauche, à droite et en face.
Aldred perçut une intensité sur les portes de gauche et droite, et comme lu dans le guide sur les labyrinthes je décidai d’aller à droite, mais dans la précipitation invoquée par les invités ne sachant respecter une autorité, je ne pensai pas à demander une détection des pièges, et un éboulement ferma les escaliers d’où nous vînmes.

Nous prîmes alors direction de la porte située en face de notre arrivée et activèrent un second piège, des fléchettes rouillées fusèrent dans toute la salle nous forçant à avancer dans les escaliers, heureusement sans blessé grave.
J’ordonna à Alshain et Gabriel une détection des pièges dans les escaliers, et ceux-ci décelèrent des marches suspectent, tentant donc de passer au-dessus, je marchai sur une d’elle par erreur, mais rien ne se passa, sans doute un leurre pour faire perdre du temps, où une simple erreur des détecteurs.

Nous arrivâmes dans une pièce en longueur, une porte de bois miteuse sur chaque côté et une herse en métal en face. Nous entendîmes encore la foudre frapper le sol et les portes en bois tremblèrent à chaque coup de tonnerre.
Et alors qu’Alshain et Clera inspectaient chacune une porte, un coup de tonnerre les fit se désolidariser de leur chambranle et libéra une horde de rats énormes emplissant la pièce de couinements et tentants d’attaquer le groupe. Pendant ce temps Aldred, Gabriel et Lioras décidèrent de jouer cavalier seul et d’avancer vers la herse sans respecter la formation initiale, Gabriel souffrira d’ailleurs d’une blessure de rat et nous autres firent de notre mieux pour les écraser ou les trancher.

Kiera tenta de faire planer un élémentaire de feu au-dessus des rats pour les incendier, mais le sol couvert d’huile subit le même sort et les flammes se mirent à lécher les murs et le sol, nous forçant à nous agglutiner vers la herse, celle-ci portant une inscription « Sans voix, il crie ; Sans ailes, il voltige ; Sans dents, il mord ; Sans bouche, il murmure... »

Je criai « Le vent ! » suivie de Gabriel et un vent souffla pour éteindre les flammes alors que la herse s’ouvrit, nous laissant passer dans un long couloir de pierre menant à une pièce sombre, s’avérant après inspection être une salle de torture, équipée en conséquence.
Nous entendîmes des râles d’agonie provenant du fond de la grande salle et nous décidâmes d’y progresser, remarquant différentes tables de tortures, des cercueils, des vierges de fer et autres instruments d’horreur, pour finir par remarquer deux êtres en vie, un vieillard et une petite fille. Et alors que les cercueils commencèrent à s’animer nous fument stoppés comme à l’entrée du cimetière et le nécromancien s’adressa à nous.

Il déclara que les deux victimes avaient leurs âmes liées aux goules sortant des cercueils, et pas aux mêmes. La paralysie s’estompa et les goules attaquèrent certains d’entre nous, alors qu’Aldred suggéra de les démembrer sans les tuer.
Tout le monde tenta de son mieux mais certains combattants dans la panique les tuèrent sur le coup, provoquant des cris de souffrance stridents aux deux victimes. La petite fille se retrouva avec le visage brulé tandis que le Commandant tenta d’enflammer une goule, lui arrachant une nouvelle volée de cri qui paralysa Clera, Lioras et Baldr.

Les insultes fusèrent dans le groupe, Aldred et Lioras reprochant aux combattants de tuer les goules et de n’avoir aucune morale, ce qui provoqua à Arthium de perdre tous ses moyens, suivant, pour le reste de l’expédition, le groupe tel un légume sans cerveau et courage.

C’est alors que je remarquais après avoir estropié une goule qu’il était possible de détacher les victimes, Alshain s’avança alors vers le vieillard tandis que j’allais vers la petite fille qui perdit une jambe suite à la morte d’une goule affligée par Lioras. Mais en arrivant à son niveau je vis une guillotine tomber et la décapiter, actionné par un mécanisme au moment où Alshain libéra le vieil homme.

Les goules tombèrent alors en poussière et le gros du groupe se massa autour du vieillard pour trouver des indices, la salle étant fermée. Celui-ci avait la langue coupée, et pointa le plafond tandis qu’Aldred poursuivit son insubordination en collant une droite - avec son gant en plaque – à la Libératrice Clera qui proposait au vieillard d’abréger ses souffrances s’il le désirait.

Alshain suivit le doigt du vieillard et fit remarquer une inscription au plafond, qui était une nouvelle énigme : « Lumières qui fuient la lumière… »
Quelques propositions furent lancées sans succès, je finis par dire « Etoiles » en même temps qu’Aenethia et le vieillard me pointa du doigt tandis que de nouvelles inscriptions firent leur apparition : « Cette chose toutes choses dévore : Oiseaux, bêtes, arbres, fleurs ; Elle ronge le fer, mord l’acier ; Réduit les dures pierres en poudre ; Met à mort les rois, détruit les villes et rabat les hautes montagnes. »

A cette énigme, presque en même temps, tout le groupe s’écria « Le temps ! » et un passage dérobé se dévoila dans l’extrémité droite de la pièce, menant sur un couloir de terre et de ronces.
Le groupe d’invités n’attendit pas les ordres et s’y engouffra suicidairement sans aucune détection, provoquant aux ronces de s’animer pour bloquer notre avancée.
Je ne sais comment s’en sortit le premier groupe, mais le deuxième dont je faisais partit progressa lentement en découpant et brulant les ronces sur le passage pour éviter toute blessure.

Une fois sortit de ce couloir de l’ombre de la mort, nous pénétrâmes dans une salle au fin fond des catacombes, mal éclairées et au plafond très haut, ainsi qu’aux dimensions gigantesques.
Nous vîmes au centre de celle-ci le Libérateur Bjorneik aux prises avec un énorme infernal, et plus loin le nécromancien Tothamon, toisant le groupe de son regard inquiétant, sinistre.

Tandis que quelques invités décidèrent de charger avec autant de vaillance que de stupidité, Tothamon les fit reculer à l’aide d’un vent noirâtre puis disparut après un discours sinistre prônant la domination du Seigneur Jarxus et la puissance de la Légion.

Le Commandant ordonna aux Libérateurs de de rester en retrait, puis alors que l’infernal était distrait par les bourrins, nous contournâmes celui-ci par son flanc gauche.
Lioras tira une balle dans le plafond effrité pour tenter -sans doute- de faire tomber une roche sur l’infernal mais son opération s’avéra un échec alors que celle-ci tomba sur Bjorneik et l’assomma, l’offrant en pâture à l’infernal.

Aldred choisit ce moment pour asséner un coup d’épée à l’infernal qui le fit reculer, sauvant sans doute la vie à Bjorneik et nous offrant une ouverture. Le Commandant hurla « Libérateurs, CHARGEZ » et nous nous élançâmes tous ensemble vers l’infernal, hurlant et rageants tels une tempête d’acier : le Commandant et moi portâmes les premiers coups, mes lames faisant choir le démon sur un genou tandis que Gabriel vida son chargeur sur le démon qui s’affaiblit, assailli par les attaques des autres Libérateurs.

Mais l’infernal relâcha une nova de flammes que nous parvînmes tous à esquiver, excepté pour Gabriel qui écopa de brulures au visage et fut aidé par Clera afin de s’écarter de la zone de combat.
Alshain fondu dans l’ombre depuis le début du combat profita de l’occasion et de l’affaissement du démon pour abattre ses lames sur son flanc droit, ce dernier ployant, rampant presque pour finir défait par une attaque de Lumière provenant du Chancelier Khassim.

Le démon en cendres, Aldred tenta d’apporter des soins lumineux à Bjorneik, mais par faute de concentration ou de talents ceux-ci échouèrent. Le Commandant ordonna de le porter et nous finirent enfin par quitter les catacombes alors que celles-ci commencèrent à gronder.

Nous marchâmes quelques dizaines de mètres avant d’apercevoir de la lumière, celle de la Lune providentielle qui nous guida vers la sortie en haut d’une pente ardue, rendant la montée difficile en armure.
Une fois sortîmes-nous regagnâmes le village et Bjorneik fut emmené à l’infirmerie où des soins lui furent dispensés par ses camarades indisciplinés - Aldred, Lioras et Baldr – qui furent ensuite invités à quitter le village. La soigneuse prit le relais et s’occupa aussi des blessures de Gabriel, puis le village pu retourner à une nuit tranquille, la grêle et le tonnerre calmés à l’inverse de la rage de Bjorneik et des Libérateurs envers le nécromancien Tothamon.

Fin de rapport.

Sunnevah Kinckerry

Souvenir:
Teliassin
Teliassin
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Mer 8 Mar - 10:35
[01/03/37] La menace du Nécromancien Maxresdefault
Des donjons les plus obscurs au souterrains les plus profond, de nombreux endroit recèlent dangers et trésors...
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